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Le but n’est pas de vous faire rêver par des images de cartes postales mais de tenter de faire partager certaines émotions ainsi que quelques mises en garde.

 

Je voyage toujours avec le guide du routard. C’est votre meilleur allié lorsque vous êtes loin de chez vous. Impossible de l’apprendre par cœur alors n’hésitez pas à souligner ainsi qu’à corner les pages qui détiennent les informations dont vous avez le plus besoin.

N’étant pas très argenté  ayant besoin d’un réel espace de liberté, le sac à dos est une évidence. Le choix des hôtels est géré par le budget… pas plus de 10 €/nuit.

Tout est lent en Inde, prenez votre mal en patience et marchandez à chaque fois que vous voulez vous déplacer en rickshaw, sinon vous paierez toujours le prix fort. N’oubliez pas que vous allez dans un pays en voie de développement. Par conséquent la pauvreté n’est pas la même dans tous les pays. Parce que vous êtes blanc vous êtes riche, et je suis au regret (pour eux) de leur donner raison.

 

 

 

 

 

 

                                                                  Vidéo 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée à Dehli en même temps que le soleil. Je me suis trompée de sortie, j’ai donc attendu un taxi qui ne serait jamais venu, au calme, en écoutant les oiseaux. Fait exceptionnel pour cette ville qui ne dort jamais.

Les rickshaw (taxis vert & jaune) préférez les prépayés (prepaid) à l’aéroport, vous aurez ainsi une idée du prix d’une course pour vous balader par la suite… Car vous avez du temps, sachez qu’il sera mis à rude épreuve.

 

Le rickshaw m’emmène à l’adresse que je lui ai indiqué, j’ai du mal à respirer, la pollution est dense. Le véhicule emprunte une ruelle, il roule aussi vite que les hommes qui nous entourent marchent. Et là je panique, je me dis que ses potes m’attendent pour voler mon passeport, me violer et me tuer ensuite… Le chauffeur cherchait juste l’hôtel lol.

Après 10mn de palabre pour le convaincre de ne pas entrer avec moi afin d’éviter de payer sa commission sur le montant total de mon séjour, le veilleur m’annonce qu’une chambre sera prête d’ici une heure.

 

                                                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir vomit dans des toilettes communes à la turc et sans chasse d’eau, je m’allonge sur des draps blancs (qu’il faut vérifier avant d’accepter la chambre), un ventilateur au-dessus du lit près à se décrocher risque peut-être de me décapiter à chaque secousse. Les odeurs fécales sont ancrées dans mes narines, je finis par m’écrouler de fatigue.

Bienvenue dans la réalité.

 

                                                                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réveil trois heures plus tard, l’angoisse toujours présente. Je sors de cette fournaise qu’est devenue la chambre. Au bout de quelques minutes une jeune femme hollandaise m’aborde puis me propose de me guider pour trouver la gare.

Le voyage commence.

 

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